Retour de camping

28 juillet – Insomnie créative

On part demain midi. Les bagages sont bien avancés, mais vraiment pas finis. Je me couche tôt, pour être en forme.
Mais mon cerveau a d’autres plans pour moi.
Il visualise des personnages, pour le livre sur lequel je vais travailler cet automne. Et il me laisse PAS dormir.
Bon ben coudonc, faut battre le fer quand il est chaud.
J’ouvre la lumière et je note les idées dans mon agenda.

(Il y a des citations de Louis aussi à travers, parce qu’il est trop hot mon garçon)

29 juillet – Murène éphémère

Premier arrêt des vacances : Le camping de la pointe Taylor, à New Richmond,
Louis trouve une belle roche noire et un coquillage sur la plage.
Je profite d’un moment où il est parti pour lui faire une blague et dessiner une face, sur le caillou, avec un crayon-gel blanc. Je le place dans le caillou, comme une murène qui sort d’un trou.
Je me trouvais TRÈS drôle.

PAS LUI.
Il est même TRÈS fâché que je ne lui ai pas demandé la permission.
Oups :P

Je corrige ma bévue en effaçant la murène avec de l’eau.
(Heureusement, j’avais pris des photos)

29 juillet – Ado de parc

Après le souper, on va faire un petit tour au parc.
Je m’amuse à dessiner à l’aveugle la bande d’ado qui traînent dans les jeux.

Un monsieur passe par là, je le dessine aussi. C’est mon préféré de la page, même s’il est coinçé dans la page entre le vélo et les ados.
(En plus, j’ai mon mini carnet, qui fait 3″X5″).

C’est plus facile et confortable pour moi de dessiner au crayon. Le lien cerveau-main se fait bien et je contrôle mieux l’outil aussi, car j’ai toujours dessiné au crayon.

Mais parfois, j’essaie de me « challenger » et d’essayer d’autres choses. Alors je me risque à essayer un kit d’aquarelle rikiki de voyage Derwent que j’ai retrouvé avant de partir. Je dessine mes enfants qui tournent à s’étourdir dans la toupie.

C’est trop lent, les couleurs, je continue au crayon dans mon carnet turquoise, qui est plus grand.

29 juillet – Coucher de soleil

Le soir, du camping, j’aperçois le ciel qui est en FEEEUUUU, WOW !!!.
Je me dépêche d’attraper mon vélo, mon appareil photo, mon carnet aquarelle et mon petit kit d’aquarelle de voyage Derwent et je file vers le paysage, pour voir le coucher de soleil.
Je me grouille à essayer de le peindre, avec mon petit kit d’aquarelle.
C’est tellement beau, je ne sais pas par où commencer.
Je commence un peu le rivage, mais je me dit que je devrais d’abord faire le ciel, car le soleil va vite vite vite se coucher.
Je prends la couleurs et … ARGH
Le feutre-pinceau-réservoir du kit est RIDICULEMENT PETIT.
GRHNNOUGFDGOUOUGDFUHHHH
Ça marche pas du tout, c’est bien trop frustrant et LENT à utiliser sur un carnet un plus grand que celui de l’après-midi. Et le soleil, qui se sauve.
Je réessaie, je me fâche, me décourage.
Et je prends mon appareil photo.

Tant pis.

Je note de traîner mes VRAIS pinceaux et de l’eau, la prochaine fois que je veux me risquer à dessiner de quoi d’aussi éphémère qu’un coucher de soleil avec de l’aquarelle.

Bon, je vous montre le (début de) dessin PAREIL, parce que je pense qu’on voit trop de dessins parfaits, finis et merveilleux, sur les internets et pas assez les dessins ratés ;)
Parce que c’est pas vrais que les artistes ratent pas de dessins.
(et ça fait du bien de se sentir moins seuls à rater des dessins)

30 juillet – Odeur de chlore

Avant de me coucher, je sens l’odeur du chlore, sur le dos de ma main.
Je dessine de mémoire, le moment dans la piscine, avec les enfants.

31 juillet – N’importe quoi

Beaucoup de route. Étape chez mes parents. Je n’ai pas encore fait mon dessin du jour et il commence à être tard.
Je sors les feutres-pinceaux et je dessine ma mère, à l’aveugle.

Je n’ai plus trop envie de dessiner.
Mais envie de continuer quand même de mettre de la couleur sur du papier.
Je remplis une feuille de ligne, de traits, de barbots.

Je trouve un motif intéressant, qui me donne envie de continuer de dessiner.

Je prends un autre carnet, avec des feuilles plus épaisses.
Je gosse, je bouge les crayons, je beurre la feuille, je fais n’importe quoi, j’étends avec mes mains.

Je barbouille, je dessine un peu ce que je vois, à moitié à l’aveugle.

Juste remplir la feuille, sans trop penser.

Je ne me souviens plus trop du matériel utilisé, car j’ai pris les photos quelques jours plus tard, mais je crois que c’est un mélange de TOUT ce que j’avais (Silky crayons, crayons de cire twistables, crayons de bois, Paintstick, Neocolors et feutres-pinceaux)

01 août – Jardin d’eau

En relaxant, pendant que les enfants s’énervent dans la piscine, je profite de la vue sur l’aménagement paysagé, avec l’étang et les vivaces, de mes parents. C’est magnifique.
Je sors mes feutres pinceaux et mon nouveau carnet vierge, qui est beaucoup plus grand que les autres (9″X11″) et je me risque à dessiner ce qui est devant moi.

Ça semblait une bonne idée de dessin, au départ.

Mais c’est le genre de dessin que tu commences, tout inspirée ….
Et que tu regrettes, AUSSITÔT après l’avoir commencé. (Quand tu réalises la complexité du projet dans lequel tu t’es lancé)
Haha
Mais bon, une fois commencé, autant continuer, essayer et apprendre !
Le pire qui peut arriver, c’est de faire de quoi de pas beau, tsé.

Bien contente de m’être prêtée à l’exercice, malgré le vertige de départ. C’était vraiment intéressant d’essayer de simplifier la forme des végétaux et de ce que je voyais, qui était rempli de TELLEMENT de millions de mini-détails.

C’était étonnant aussi de dessiner en plus grand. Moi qui pensais avoir ainsi plus de place …. Et bien pas du tout.
Finalement, ce qu’on voit ne rentre jamais tout dans un carnet, aussi grand soit-il.

02 août – Sur la route

Depuis le départ, j’ai sorti à quelques reprise mon carnet, pour dessiner ce que je vois, sur la route.
J’ai vu ce type de croquis souvent, en suivant d’autres artistes sur les réseaux et ça m’a donné envie d’essayer.
Mais tout bouge si vite et la fatigue de la route m’a fait à chaque fois, refermer le carnet et ranger le matériel.
Cette fois-ci, en ressortant mon carnet, pour la 5e ou 6e fois, je décide de me lancer, même si je rate, même si c’est pas beau, J’ESSAYE.
(C’est fou comme la peur de se tromper, de manquer nous bloque, souvent)

Enfin, l’arrivée au camping.
Les cousins et cousines n’ont pas été réunis, tous ensemble, depuis Noël.
Explosion de joie et exaltation des retrouvailles.
Je capte le moment, en leur faisant essayer mes nouveaux bâtonnets-peinture (stick-paint-tempura).

J’ai pris le grand carnet jaune. Pensant encore avoir plus de place.
Peut importe le format, je manque toujours d’espace.

05 juillet – dessin retrouvé

En prenant les photos des dessins faits dans les derniers jours, j’ai retrouvé celui-là, fait le 5 juillet, sur le place à Cap d’espoir. On dirait que j’avais oublié de le prendre en photo.

(J’avais fait un autre dessin, le lendemain, à partir d’une photo prise sur place)

Exercices créatifs

En ordre chronologique :