Éléphants, foins, ustensiles, mains et pois

Les dessins du journaliers des derniers jours ! Avec comme toujours, des bons jours et d’autres bofs. Comme des vagues, avec la cime effervescente et le creux lent. En cycles, qui revient toujours, en rythmes plus ou moins égaux, mais constants.

26 septembre – Éléphant

Une forme improvisée, en mauve. Puis une autre, en vert
Ça ressemble un peu à un éléphant.
Je suis le filon. :)

(Toujours la meilleure méthode, quand l’inspiration n’est pas là)

En #3matériels (ou presque)
Avec un crayon noir peel-off china-marker, un feutre à pois mauve et un paintstick vert émeraude.
(+ retouches au crayon-gel blanc, pour corriger les lunettes du pilote)

27 septembre – Geography of solitude

Dessiner, avec encore dans la tête et dans l’âme, le magnifique (et immersif) film Geography of Solitude.

On a eu la chance de le voir, ce soir, au grand écran, au 3 jours du documentaire du Festival les Percéides, à Percé, en présence de l’artiste-créatrice Jacquelyn Mills.

J’en suis encore toute bouleversée et remplie.

Si tu ne l’as pas encore vu et vécu, je te le conseille absolument.

Avec un bon son et pas de distractions.

28 septembre – Foins

Je repense encore au film. Aux scène de foin de mer, qui ondulent dans le vent.
Le type de poésie que la nature nous offre parfois et qu’on a pas assez de yeux pour tout recevoir.

p.s. Mon dessin simpliste n’est pas du tout représentatif de la beauté de ce genre de moment, mais ça m’a permis de le revisiter dans ma tête et c’est ça l’important. Y’a des choses qu’on ne peut pas reproduire, en dessin, de toute façon.

29 septembre – Vaches

Petit arrêt de 2 minutes, à la brasserie, en attendant mon chu, dans l’auto.
Une vache me regarde, les couleurs, les nuages, le foin, les arbres, tout est magnifique.
J’aurais aimé avoir (beaucoup) plus de temps, mais au moins, j’ai capturé un petit moment.

Au crayon de plomb + Neocolor II

30 septembre – To-do-list

Parfois, on dirait que je passe toute mon énergie disponible pour ma journée, à écrire ma to-do-list.
Alors je me recouche, un peu découragée et déprimée.

1er octobre – Madeleine

Moment rare.
Ce n’est pas moi qui fait le souper.
Je perds mes repères et j’erre un peu …

Je m’assois avec ma fille, qui dessine.
Autour de moi, sur la table, un joyeux bordel de crayons, de feuilles, d’après-leçons et de crayons de cire.

Ark, des crayons de cire.
On a encore ça ?
(Ben oui, tu jettes jamais rien)
Quel outil de dessin poche, pour gâcher le plaisir de dessiner, DÈS le plus jeune âge.

J’essaie un turquoise. Je suis surprise, il ne va pas si pire.
Je prends un rouge et je commence à dessiner ma fille-qui-dessine.
Et bon, les couleurs pâles sont très « crayons de cire », mais les foncés vont plutôt bien, mon grand étonnement. Je m’amuse, même.

Ma fille trouve que j’ai manqué son visage. Je lui donne raison, mais je lui explique que c’est pas grave, c’est juste pour jouer, dessiner, pratiquer, regarder. C’est elle le modèle, mais c’est surtout un prétexte, c’est pas obligé de ressembler.
(et je le trouve très comique, son visage manqué hihi)

Quand je dessine sur des feuilles volantes, j’essaie toujours de leur trouver une place, dans mes carnets, en les collant. Pour ne pas les perdre. Les insérer dans la chronologie de la création. Les intégrer au dessin du jour, physiquement aussi.

En collant le dessin, j’ai tourné des pages. Et tourner des pages a souvent l’effet de donner envie de les remplir.
Surtout quand il y a une page, avec de la couleur jaune, déjà aposée/préparée, quelques semaines auparavant. Un jaune de la même couleur que le chandail de ma fille.

Elle a changé sa position de main/bras gauche, pendant le dessin, donc elle a 3 bras :P

J’ai adoré dessiner les cheveux, la position et les MAINS, à la mi-aveugle. Je me sentais à la Edgon Schiele hihi
(mettons)

2 octobre – Modèle vivant

Petit atelier très sympa de dessin avec modèle vivant, au Cégep de Gaspé, aujourd’hui, initié par l’artiste et enseignante, Élise Dubé.
(Formule très simple, ou nous faisons le modèle chacun notre tour et le chrono)

Échauffement avec des pauses courtes (de 90 secondes)

Pour les poses rapides, j’aime changer de couleurs, à chaque nouvelle pose.
Àa permet de surperposer chacune d’elles, sur la même pages, de façon dynamique et jolie. (et de voir quand même chacune des poses, malgré la superposition)

(et une de 30 secondes, à l’aveugle)

Pose un peu plus longue, de 3 minutes.
(Mais j’avais mal mis le chrono, c’est possible qu’on ait eu beaucoup plus de temps, car ça nous a semblé TRÈS long)
Je me suis amusée à y aller en 3 couleurs, pour celle-ci, en commençant avec l’espace négatif, autour de la modèle.

Une autre pose de 3 minutes
J’avais commencé l’aplat en négatif du dessin d’avant sur cette page, mais dans l’autre sens et je m’étais sentie coincée, alors j’avais changé de page et pris lL’amplitude total du livre, ouvert, en double-page.
J’ai repris la page, avec le vert « raté » du précédent et je suis repartie de là, pour ajouter le reste du dessin, en 3 couleurs.

C’est toujours un peu stressant, faire les visages. Et souvent, je ne les fais pas, pour pas « gâcher » le dessin. (oui, je sais, pas une bonne stratégie pour apprendre)
Mais j’aime d’avoir essayé, avec celui-ci, de faire quand même un bout du visage, qui m’inspirait plus, sans faire les yeux. Et j’aime le rendu des cheveux.

Pour la dernière pose que j’ai dessiné (car ensuite, c’était moi le modèle), on avait plus de temps, 5 minutes.
Et c’est drôle, quand on sait qu’on a beaucoup de temps, c’est toujours là qu’on en manque.
Donc j’ai passé 4 minutes 20 secondes, au moins, sur les jambes et les souliers.

Pour dessiner le reste en catastrophe dans les 40 secondes restantes ahah

En 4 matériels, Neocolor II framboise et mauve foncée, feutre-à-point-bingo mauve et surligneur gris, pour la petite touche des bas.

Après (et presqu’en même temps), j’allais aussi à un atelier d’écriture au cégep, avec l’autrice et enseignante Annie Arsenault.
Et j’ai fait un bel apprentissage : On ne peut pas écrire après avoir dessiné du modèle vivant.
C’est trop, pour le cerveau ahah

3octobre – Rien

Rien, oups.
(du moins, rien en dessin, car j’étais en atelier d’écriture toute la journée avec Claire Moeder. J’ai tout donné en mots. Tellement que j’ai ai oublié de dessiner)

4 octobre – Ustensiles

2e journée d’ateliers d’écriture.
Je trouve un peu de force et d’énergie de dessin, sur l’heure du dîner, pour dessiner la fille de Claire et ses jeux inspirants, avec des ustensiles.

En retournant aux ateliers, démonstration hyper-rapide de comment dessiner à l’aveugle

4 octobre – Mains-pieds

Déconner dans l’agenda, en dessinant des doigts-saucisson, des mains et des pieds.

5 octobre – Presque rien

Encore failli rien faire.
Et bon, c’est presque rien, mais y’a un mini-quelque chose.
Juste pour dire.
Griffonage sur l’oreiller, pour accompagner quelques mots qui sont montés.

Après les mots, j’ai un peu forcé, pour le dessin, car quand je passe 2 jours, sans faire le dessin du jour, dans la semaine, c’est toujours (très) dangereux d’arrêter.
Et c’est tellement plus facile arrêter une routine que de la commencer et la garder.

J’ai souvent commencé des routine créatives et je les ai trop souvent arrêtés.Je sais que pour moi, lorsque ça arrive, ça ne revient plus.

Cette routine est tellement précieuse, dans ma vie, maintenant.
Il y a eu un début, mais je ne veux pas de fin.

6 octobre – Fleurs

Des fleurs séchées, pour ajouter de la couleurs et du joli à la semaine :)
(C’est niaiseux, mais j’ai toujours peur de vous emmerder, si c’est juste des dessins inintéressants d’agenda sans couleurs.)

P.S. J’ai pas mis le bon accent, désolée, j’ai eu un bug de sonorités, dans ma tête.

Aux Neocolor II de caran d’aches, mes crayons préf.
(avec un fond préparé d’avance avec un feutre-surligneur fluo)

7 octobre – Motif

Un petit motif, en couleurs chaudes, pour le plaisir et équilibrer l’air qui se refroidit dehors :)

Avec (encore et presque toujours) les tits bout’ses de Neocolor II