Bateaux, nuages, église et déconnexion numérique

Les dessins de la semaine; des bateaux, une église, des enfants pendant la récréation, un séchoir, des nuages, un singe, des couleurs, un carnet d’écriture terminé et une réflexion sur les étapes de ma déconnexion numérique

1er mai – Couleurs

J’aime vraiment dessiner dans des carnets. Mais parfois, un bout de papier ou de carton traîne et j’ai envie de le remplir aussi. (et j’aimerais dessiner plus souvent sur carton, vu la quantité qu’on envoie au recyclage, mais après, ça fait toujours des dessins « volants » et je sais pu trop où les ranger. Avec un carnet, c’est plus simple, ça reste tout ensemble)
Entk, bref, un intérieur d’enveloppe de carton qui traînent. Des pastels gras.

Une explosion de couleurs. Pour fêter le premier jour de mai :D

J’aime ça, dessiner avec les pastels gras, les couleurs sont trippantes, intenses, ça couvre bien, mais le côté hyper-salissant et gomant me tanne un peu :P

Mon garçon l’a trouvé super beau, alors je lui ai mis sous cadre et nos mains sont propres si on veut le regarder !

2 mai – Singe

Petit doodle de singe rapide et tout simple, sur une feuille déjà remplie de texte à la main, pour la section « projet de bourse » du livre à l’Enverre que je vais imprimer pour les enfants, pour fêter la fin du projet (commun, car il me reste la moitié du livre à faire l’an prochain).

Écrire

J’ai (enfin) fini mon carnet d’écriture, commencé en mai, l’an passé.
Je voulais commencer une routine d’écriture journalière (comme le dessin). C’est quelque chose que je sentais qui avait envie de se déployer en moi, depuis longtemps, et le livre de Nathalie Goldberg « Writing down to the bones) m’a donné des outils de le faire (je dis le titre en anglais, car la traduction française du titre est trop quétaine, mais j’ai la version française).

Un des trucs est notamment, de prendre un cahier vraiment pas beau, pour enlever le « sacré » et la pression de faire du bon, relié aux beaux cahiers. Alors j’ai pris un cahier pas beau avec un mauve pas beau, dans les fournitures scolaires.

Mais j’avais dû arrêter au courant de l’été, car j’avais trop mal aux mains. J’ai écris quelques textes sporadiques depuis, mais presque rien.

Et j’ai recommencé, il y a 8 jours (yéy !) En mode super « relax-sans-ego ». Juste des première pensées, automatique. Une page par jour (pour préserver mes mains et pour que ça dure pas plus de 5 minutes). Plus si je suis inspirée. Un détachement par apport au résultat, juste faire confiance au processus et pas écrire de quoi de bon haha JUSTE écrire.
J’ai fini le cahier ce soir. Je suis contente, car je le trouvais VRAIMENT laids et j’ai décidé d’en prendre un beau, pour le prochain aha Mais en essayant de garder le côté non-sacré-peur-de-gâcher que peut amener un plus beau carnet. J’ai hâte à demain pour le baptiser.

Le prochain carnet d’écriture :D
(décoré avec un feutre-peinture FLUOOO)

3 mai – Séchoir

Jouer avec les motifs, les lignes, les formes, à portée de main du divan

(Aux Neocolor2)

3 mai – Autoportrait

Avant de me coucher, je fais mes exercices de bras, de cou et de mâchoires devant le miroir (routine imposée à vie, je crois)
J’aime la palette de couleurs que je vois.
J’ai pas exactement les couleurs que je vois, mais je n’ai pas envie d’aller fouiller dans mon matériel d’artiste. Simplicité, j’y vais avec ce que j’avais avec moi. (Des minis-bouts cassés de neocolor2)
(Pas très bons pour les mains, par exemple)

Je refais donc l’exercice d’auto-portrait.
C’est toujours un peu malaisant à faire, mais ça créée un détachement intéressant, de devenir sujet.

Je ne suis que des lignes, des formes, des ombres, des lumières et des couleurs.

Mes craies neocolor 2 cassées ne sont pas très pratique pour les détails. Je fais des traits, qui devaient être 1/2 pouces à côté de où je pensais toucher le papier. Oups.
Lâcher-prise : 3 narines ce sera et la ligne de la bouche sous la bouche !

Déconnexion numérique graduelle

Depuis plusieurs mois (années), je cherche des façon de me sentir mieux, physiquement, émotivement, nerveusement, moralement et psychologiquement. J’ai toujours l’impression de courir derrière un pickup, mais d’arriver à peine à y toucher.
Je suis toujours fatiguée, stressée, déprimée, j’ai du mal à me botter les fesses pour sortir dehors, bouger, avoir des contacts sociaux. J’en ai trop.
Mais est-ce que j’en ai vraiment trop ? Ou je fais plutôt des mauvais choix ?

J’essaie de cibler ce que je pourrais couper, pour alléger.

Et c’est quand même évident. Ce qui m’affecte le plus, c’est les écrans.
J’aimerais couper les tâches, devant l’ordinateur.
Les courriels, (je rêve de plus avoir de courriels), la gestion, les communications, les réseaux sociaux, et devil internet.
C’est ce qui me cause le plus de douleurs physiques (et de stress) et qui me bouffe le plus de temps, de motivation et d’énergie.

Et les réseaux sociaux rajoutent une grosse couche, de toujours nous retenir, nous pitcher dans le vortex-temps-défiler et en ressortir complètement déprimé, fatigué et en se sentant comme de la bouette.

Il y a 5 ans et demi, j’ai réussi à couper une grosse partie de tout ça en changeant mon téléphone intelligent pour un vieux flip. Ça a complètement changé ma vie. Une des meilleures décisions de ma vie.
Je n’ai plus toujours avec moi les réseaux sociaux, les courriels et internet. J’ai des moments de déconnexion réels.
J’ai eu besoin d’un petit ajustement pour compenser les outils (je me suis rachetée un petit appareil photo, j’ai transféré mon agenda numérique vers un agenda papier, de style bullet journal et finalement, c’est tout. On dirait que j’arrive pas à voir quoi d’autres qui a été difficile à quitter ?)
D’ailleurs, j’ai participé au balado « Au bout de soi » pour parler de ça, si tu veux m’entendre en parler, avec Caroline Farley. Je vais plus en détails sur les motivations et les trucs aussi, que j’ai développé

Par contre, ça existe encore tout sur l’ordinateur.
Et comme je ne peux pas travailler sans ordinateur, c’est difficile de prendre une décision aussi drastique qu’avec le téléphone.
Il y a 18 mois, j’ai mis en place un blocage de réseaux sociaux à 15 minutes par jour, sur un horaire restraint (de 12h à 15h30 et de 19h30 à 20h45).
Si je dépasse, pas moyen de contourner. Si j’oublie d’y aller sur l’horaire, tant pis, je n’ai pas accès.
Ça m’a permis de me détacher, avoir moins envie d’y aller et surtout, ne plus pouvoir juste « niaiser » dessus.

Arrêter de m’occuper de mon affiche d’accouchement m’aide énormément aussi. C’est fou tout le stress et la gestion qui était attaché à ça. C’est sûr que ça me coupe de beaucoup de revenus, mais en même temps, le temps de travail attaché au projet était tellement grand (et la non-possibilité de déconnecter, les weekends, les soirs et en vacances) ne valaient absolument pas ce petit revenu.

Autre chose qui m’aide beaucoup, c’est mon message courriel automatique, en fonction depuis 10 ans, qui dit que je suis débordée et que je pourrai pas répondre avant longtemps (voir pas répondre du tout) m’enlève une pression gargantuesque de réponse dans la minute pour répondre aux attentes.
On m’a élevé à être gentille et rendre service aux autres.
Et crime que ça rends toute croche, adulte, quand on reçoit pleins de demandes par courriel.
Entk, vive le message automatique.

J’ai passé à une autre étape, après Noël, car je passais beaucoup trop de temps sur l’ordinateur les soirs.
(C’est des montagnes russes, ces histoires de désintox)
L’ordinateur est dans l’atelier. Je n’ai plus accès, dans la maison à mon ordinateur, les réseaux sociaux, les courriels, messenger.
Et mon dieu que ça me rends plus zen.
(et on vient aussi de couper la tv, donc je n’ai plus le choix, le soir, je dois relaxer d’une autre façon, comme en dessinant, en écrivant, en lisant un livre, en faisant du ménage ou juste en faisant RIEN)
Bon, je vais parfois dans l’atelier travailler le soir hehe
Mais la mini-distance d’une minute à pied est assez pour me garder à la maison et loin de l’écran.

Je me sens souvent comme si j’étais une alcoolique, qui voit le mal que ça lui fait, dans toutes les sphères de sa vie, qui veut arrêter. Mais comme elle doit toujours goûter un peu de bière, pour le travail, elle n’arrive pas à faire la coupure, nécéssaire (et durable)

Je réfléchis depuis longtemps à supprimer mes comptes des réseaux sociaux. J’ai vraiment baissé le nombre de publications, dans la dernière année (et quelques mois avant, aussi). J’en vois beaucoup de bénéfices, car plus on publie, plus une laisse invisible nous tire pour toujours retourner voir les commentaires, les réactions. (et ensuite, on est soit pris dans une spirale ou on est déçus, quand il n’y a pas de réactions)
Et je n’ai plus envie de ça.
(surtout qu’éthiquement, je ne me sens VRAIMENT pas bien et en accord avec mes valeurs de continuer d’encourager Meta. C’est une entreprise horrible, qui veut notre mal et qui ne pense qu’aux profit, quitte à intentionnellement mettre en faillite tous les médias, à propager la haine et à contribuer au suicide et la destruction de l’estime et des aptitudes sociales des adolescents (et des adultes))

Comme je ne peux pas vraiment tout supprimer (parce que c’est quand même un canal de communication important, pour mon travail, si j’ai besoin), j’ai enfin trouvé une solution tampon.

Je bloque déjà les réseaux sociaux à 15 minutes par jour, mais dans le fond, J’AI PAS BESOIN d’y aller chaque jour ?
Donc je viens de les bloquer pour 7 jours d’affilée.
Et je compte repartir le compteur à chaque 7 jours et peut-être même augmenter la durée graduellement. (et probablement bloquer tout l’été, je teste d’abord si j’ai des angles morts que je pourrais regretter avant ahha)

p.s. Le dessin du jour me fait vraiment du bien, mais le blog me rajoute quand même pas mal de boulot à l’ordinateur. Je suis en réflexion, par apport à ça, j’essaie de trouver des façon de dimunuer, mais bon, une fois devant l’ordi, j’ai du mal à aller au minimum (exemple, le roman que je viens de vous écrire ahha)
Mais bon, j’pense que j’aime ça quand même un peu, écrire ;)
En réflexion !

J’avais justement pris l’avenue du blog, pour les dessins du jours, car je ne voulais pas les poublier sur les réseaux sociaux pour différentes raisons :
– Me sentir obligée d’y aller plus souvent et de publier régulièrement (c’était ocmme un pas en arrière, pour moi)
– Être accroc régulièrement à avoir envie de retourner voir les réactions
– Être déçue des réactions et déprimée :P
– Sortir de Meta
– Déjouer un peu l’intelligence artificielle qui nous vole tout notre travail, pour le revendre à rabais aux gens qui utilise l’AI en images

Et là, c’est un one shot, j’ai l’impression que je pourrais mieux structurer ma pensée, les impacts sur ma vie, les trucs et tout. J’pourrais quasiment écrire un livre là-dessus tellement j’y pense souvent ahah
Mais une façon de baisser le temps de travail sur le blog (et la pression) : Y aller one shot, pas me relire et laisser le perfectionnisme en dehors de tout ça.
(J’ai toujours peur de vous emmerder et de mettre trop de texte, mais j’essaie de me connecter à ce que j’ai envie de dire, d’écrire, de partager et vous avez toujours le choix de ne pas lire, regarder seulement les images ou pas ouvrir les courriels. )

4 mai – Mandala

Bon, c’est pas vraiment un mandala, mais en ouvrant la page vierge, quelque chose en moi voulait faire un oeil, j’ai suivi. Et j’ai continué, autour, avec des couleurs, en improvisant. Je sais pas comment je me sens, avec ce dessin. J’trouve pas ça très original ou que ça me ressemble, mais bon, c’était cool à faire :P
C’est possible que je broche ou colle la page, si elle me dérange trop :P ahah

J’y suis allée avec un mélange de surligneurs, de marqueurs à points (que j’aime pas, mais les couleurs sont belles) et de gros Woody 3 en 1

4 mai – Pompons

Tant qu’à avoir autant de crayons sur moi, je tourne la page et je continue. En remplissant la page de pompons. Je sais pas trop pourquoi. Y’en a qui ressemble à des lapins, c’est drôle.

5 mai – Bouquet

Ici, le printemps est toujours un peu en retard, mais on sent que la nature se prépare à vous exploser en pleine face. En attendant, je me délecte de la beauté des fleurs et des herbes séchées, ressortie de sous la neige. Pendant une balade avec les chats, je fais mon premier bouquet, avec les fleurs de l’an passé.

Je l’ai cueilli il y a 2 jours et je voulais le dessiner, mais j’étais terrorisée, à cause de tous les détails. J’ai remis à plus tard.

Ce soir, j’ai trouvé le courage de me lancer :)

J’ai commencé par sortir toutes les couleurs pour pourraient s’approcher du bouquet. C’est pas évident, des couleurs de fleurs séchées. Pas mal toutes mes couleurs étaient trop vives, mais j’ai testé plusieurs crayons, pour choisir ceux que j’allais garder. (et ça aide à commencer par quelque chose de moins épeurant, pratiquer déjà son observation.)

Puis j’y suis allée morceaux par morceaux, en commençant par le vase, pour avoir ma base et aider avec les proportions. Et puis le foin.

Et en continuant, plante par plante, p’tit bout par p’tit bout.

Faits avec des feutres-pinceaux et quelques bâtonnets-gels.

Pssst … Si t’as envie de dessiner aussi un bouquet, tu peux aller voir mon exercice sur le sujet, comme guide ! (ou pas!!)
(J’y ai ajouté plusieurs photos de ce bouquet, en modèle, si vous voulez y aller à partir de photos)

6 mai – Nuages

Le printemps est arrivée d’un coup. Ce matin, il mouillait et c’était encore gris et froid.
Et cette après-midi, on se sentait presqu’une journée d’été.

En revenant à la maison, j’aperçois ce magnifique et grandiose nuage, en haut des champs.
Je prends une photo, j’aimerais le dessiner plus tard.

J’arrive au bout de la route, sur le rang. Le nuage est encore là.
Devant ce champ, que j’aime tant. (celui que j’ai dessiné de mémoire l’autre jour, avec les enfants qui courent)

Tant pis, je gare l’auto sur le bord de la route, sur les 4 flashers et j’ouvre mon carnet.
Les enfants arrivent dans 15 minutes, j’ai le temps d’un petit dessin rapide.

J’ai presque fini, une dame arrête son auto, pour vérifier si j’ai besoin d’aide. C’est beau la gaspésie, en paysage et en humains.

Fait dans l’auto, en couleurs réduites, aux Neocolor II, dans mon mini-carnet portatif de sacoche.
(Je dis sacoche, mais j’ai troqué la sacoche pour le sac à dos, au début de mes problèmes de bras, histoire d’aider à rétablir un équilibre)

6 mai – Bateaux

En préparant la liste d’épicerie, pour pendant le cours de karaté des enfants, je me souviens comme j ‘ai eu du plaisir à dessiner les bateaux, la semaine passée. J’empoigne mon petit sac de matériel de dessin, des fois.
Une fois l’épicerie terminé, j’ai un 15 minutes de jeu, avant d’aller chercher les enfants à la fin de leur cours.
Je n’ai pas vraiment le temps d’aller jusqu’à la marina, dommage. Mais en sortant du stationnement de l’épicerie, je remarque qu’on a une super vue sur les bateaux en cales sèches.

Je pars la minuterie (pour pas arriver en retard. C’est dangereux, quand on dessine, le temps peut s’arrêter pour nous et passer beaucoup trop vite pour la montre)
Je perds un bon 5 minutes à chercher mon crayon de plomb préféré, tant pis, j’y vais au stylo.
Debout, dans la stationnement (haha)

Le fond de l’air était pas mal plus frais que tantôt.
Je dirais même choc thermique. J’avais le geste tremblotant.
(Mais ça, c’est peut-être la position debout aussi ou le stress de pas avoir le temps de tout dessiner en si peu de temps)

Y’a peut-être un monsieur et une madame qui vont se raconter la même anecdote, ce soir : J’ai vu une fille qui dessinais le paysage, aujourd’hui :
– Sur le coin du 2e rang ?
– Non, derrière le IGA.

7 mai – Récréation

Aujourd’hui, je suis en ateliers à l’école primaire de St-Maurice-de-l’Échouerie, un village vraiment cute, tout en côtes et en montagnes.
Entre 2 ateliers, je profite de la récré pour essayer de dessiner les enfants (qui bougent trop vite)

7 mai – L’église

Pendant l’heure du dîner, il vente. Je suis trop paresseuse et frileuse pour sortir marcher dehors. Je m’arrête pour faire du dessin, dans l’auto, d’un point de vue sur l’église du village que je trouve magnifique.
J’ai un 15-20 minutes de lousse, avant la reprise des cours et du dernier atelier.
J’aime bien la composition, de n’avoir pas tout rempli … (J’ai toujours du mal à laisser des vides)

Mais quand l’alarme sonne, je panique : OH GNION !! DÉJÀ ?!!? J’ai pas fini l’arbre, j’ai juste fait les p’tites branches orangées, sans le tronc !!!
Je rempli rapido l’arbre et je m’enfarge dans le bungalow et ses détails, oups ! aha
J’ai encore tout rempli d’un bord à l’autre
Et bon, c’est pas laid, je trouve encore le dessin super beau (C’est trop l’fun, dessiner des paysages). Mais en comparant avec la version d’avant, il y avait un meilleur point focal, vers l’église, avant les ajouts. On était tout de suite dirigé vers le sujet, l’église :)
(J’apprends, j’apprends !!!)

Fait en couleurs réduites, avec un crayon de plomb, un crayon de couleur (jaune-orange) et 3 Neocolor II (gris, rose et olive)

(et je suis arrivée presqu’en retard, oupsi !)

Photo surprise

Mon appareil photo a pris cette photo, des pages de mon agenda, sans que je m’en rende compte.
C’était une belle surprise, en allant chercher les photos de dessins du jour.
Je la trouve très jolie et même poétique.
D’autant plus qu’elle émane de la conversation entre 2 objets de mon quotidien.

Soutenir

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Si tu as envie de soutenir mon travail, à la hauteur de ce que tu as les moyens ou envie aujourd’hui, tu peux le faire via Ko-fi, en m’achetant un brocoli.