Acadie, pied, lampadaire et Rocher Percé

Les dessins de la semaine, en inflammation, avec le pied, la bouche, en aveugle, sur la route et en Acadie.

29 septembre – Dessiner avec le pied

Je vous ai partagé, la semaine passée, le problème que j’ai, depuis quelques temps, avec mes bras.
Le soir même, dans la façon que j’ai d’essayer toujours de trouver des solutions, j’ai tenté de dessiner à l’aide de mon pied droit. haha

J’ai été surpris de la molle tenue du crayon. Oups
Pour réussir à dessiner un peu plus fermement, j’ai dû coincer le crayon, entre deux de mes orteils.

Et puis je me suis lancée.

Le résultat est plutôt tremblotant est imprécis, mais ça m’a quand même surprise.
Je me suis même risquée à dessiner mon chat, qui dormait à côté, et à rajouter un fond de couleur avec un paintstick (crayon à peinture tempura).

Ce n’est pas siii pire. J’ai aucune mal à croire qu’avec de la pratique, ce serait possible.
(Mais je ne suis pas rendue là, je vous rassure)

Demain, j’essaie avec ma bouche.

30 septembre – Rien ?

Depuis 10-12 jours, j’ai arrêté d’être assidue, avec le blog, pour m’éloigner de l’ordinateur et laisser une petite pause à mes bras.
J’ai continué le dessin à tous les jours, sauf quelques petites exceptions.

Je viens de faire le tour des photos et des dessins de mes carnets. Je n’en trouve pas pour tous les jours, dont celui-ci.

Ceci dit, ça ne veut pas dire que je n’ai rien fait TOUS ces jours sans dessins, car je travaillais sur un beau contrat d’illustration, un tout petit peu à tous les jours, pour économiser l’inflammation.
Dès que je peux en révéler plus, je vous montre :)

1er octobre – Chercher la motivation

Bon …
J’ai essayé de dessiner avec la bouche …
Et j’ai VITE changé d’idée, finalement. ahah
J’ai pas compris comment faire. Si un jours je n’ai plus de bras (ou l’usage de mes bras), je vais assurément entraîner mes orteils avant ma bouche à prendre le relai.

Je manque beaucoup de motivation, pour le dessin journalier, ces temps-ci.
Je ne sais plus quoi dessiner, tout m’ennuie, je n’ai pas d’énergie. (Et mes douleurs aux bras m’inquiètent beaucoup)
Je ne sais pas si c’est lié au fait qu’en déplacement, en vacances, tout est toujours nouveau, on est toujours dehors, donc c’est super stimulant et motivant de dessiner.

Et qu’à la maison, tout est plus ennuyant :P

Ou simplement que je suis dans un cycle moins créatif et que je dois juste accepter cet état des lieux et m’ajuster, en baissant mes attentes.

Je suis tellement cyclique, que ce ne serait pas étonnant que ce ne soit que ça.

Ce qui m’aide, lorsque je ne suis pas motivée, c’est d’y aller (ou du moins, de commencer) à l’aveugle.

Et souvent, ça débloque un peu quelque chose, à l’intérieur.
Pas au point de revenir à l’excitation et la transe créative, qui vient souvent, en dessinant, mais à avoir quand même un peu de plaisir et de surprise :)

Et de juste être fière de continuer l’exercice quotidien, en gardant la confiance que ça vaut la peine.

3 octobre – Couleurs

Cette semaine, je pars sur la route, pour participer au Salon du livre de la péninsule acadienne.
J’ai des inquiétudes par rapport à mes bras, car les douleurs sont plus vives, notamment, lorsque je dédicace ou que je conduis.
Pour réduire les risques de peser fort sur un crayon, j’ai décidé de n’amener que des feutres-pinceaux. Comme la mine est molle, c’est plus facile de peser moins fort avec la main, même si ce n’est pas parfait.
(je crois que la tenue trop ferme du crayon est reliée directement à la peur de manquer un dessin)

Le plus difficile dans mes bagages était assurément de choisir quelles couleurs j’amène ahah
Car j’en ai beaucoup trop.
Plus de couleurs = plus de choix à faire
(surtout si je veux voyager léger, pour aider mes épaules)

Je me suis dit que ça pourrait être mon dessin du jour; seulement tester des couleurs.
Et finalement (comme presque toujours), je me suis laissé aller à gribouiller des personnages, pour choisir les différentes teintes de chaque couleur (une pâle, une moyenne et une foncée).

Pour ces personnages, je commençais d’abord par faire des taches pour le visage, les mains et les pieds. Puis, je complétais, avec un feutre plus foncé (ou pas) en rajoutant des lignes pour les vêtements, les cheveux, les traits du visage.
Je ne savais jamais où je m’en allais, tout était spontané et improvisé.

C’est fou comme mes dessins préférés sortent TOUJOURS de moments où je n’étais PAS supposée dessiner quelque chose de joli.
(et désactiver volontairement cette fonction dans le cerveau est pratique impossible, je crois, malheureusement)

5 octobre – Horaire salon du livre

Journée d’ateliers scolaire, en acadie, super trippante. :D
Je me rends compte que j’ai oublié de publier, sur les réseaux sociaux, ma venue au Salon du livre de la péninsule acadienne.

Je sors 2 feutres-pinceaux verts et mon crayon noir et j’essaie de faire ça vite vite, dans la chambre d’hôtel.
Hop-là, un dessin du jour ET un horaire à partager !

C’est quand même plus beau devant l’eau, par exemple ;)

6 octobre – Observer les formes

En route, j’observe les différents arbres que je croise.
J’ai toujours du mal à dessiner les arbres. À bien les dessiner.
Dans toutes leurs individualités, singularités et diversité.

J’essaie parfois de les dessiner, en observation, mais il y a tellement de détails et de complexité, dans un arbre, que je n’arrive pas à choisir quoi dessiner, comment simplifier.

En roulant vers Shippagan, je les observe.
J’essaie de voir les formes principales, qui s’en dégagent.

En arrivant à destination, j’ai du temps, de libre et je vais ma balader sur la promenade, derrière l’aquarium de Shippagan. C’est beau.
Je m’arrête, pour reposer un peu mes jambes. Je sors mes crayons et j’essaie de dessiner ce que j’ai visualisé, plus tôt.

Je suis pas super satisfaite du résultat :P
Mais l’exercice d’observation et de détection de formes était vraiment intéressante. Ce serait à refaire, en direct, devant des arbres. Dessiner seulement les grandes formes, en abandonnant les détails.

6 octobre – Cabanes acadiennes

Je commence à retourner vers l’auto, puis je vois des magnifiques cabanes à oiseaux, sur poteau acadien.
Je ressors le carnet et les feutres-pinceaux.

Encore une fois, je me sens un peu rouillée, je suis pas super contente du résultat, mais ça fait du bien de recommencer à dessiner de nouvelles choses et expérimenter, avec les couleurs.

6 octobre – Lampadaire

J’ai envie de continuer à dessiner.
ENCORE !!

Quoi quoi quoi ?

Ah tiens, un ÉNORME lampadaire, vraiment joli, juste en haut de moi.
Je m’essaie en négatif, avec un bâton-peinture-tempura, en réservant en blanc l’espace qu’occupe le lampadaire.
Je trace ensuite les lignes avec un feutre pinceau.

Le lampadaire est beaucoup plus gros que le dessin, mais l’exercice est toujours plus intéressant que la représentation exacte, je trouve.

Si j’avais fait un croquis, d’abord, les proportions auraient été meilleures, mais je ne pense pas que le dessin serait aussi expressif et vivant.

6 octobre – Maisonnettes acadiennes

Dessins fini, je reviens tranquillement.
Mais je vois 2 petites maisons trop mignonnes, aux couleurs de l’Acadie, avec des accessoires, sur les maisons, agencées.
Je sors les Neocolor de caran d’aches et même si je ne trouve pas les couleurs que je voudrais, je m’amuse à dessiner ce que je vois.

Avec le vent, j’ai terriblement du mal à tenir le carnet et l’appareil photo, sans que toutes les pages battent au vent. Je regrette, depuis 3 dessins, d’avoir oublié mes pinces à la maison.
Heureusement, un bel enfant passe par là, complètement par hasard, pour me tenir le carnet ouvert, devant les maisonnettes.

Et de plus proche, parce que j’aime la texture, en gros.

7-8-9 octobre – Les gens

Le salon est commencé. Je fais des dédicaces, des animations sur la scène et quand c’est calme, j’essaie de dessiner les gens, présents au salon.

Les derniers, la petite famille en noir, a été dessinée le lendemain de mon retour du salon, de mémoire.
Je les ai vu, le dimanche et je les ai dessiné dans ma tête, pour réussir à les dessiner ensuite.
(ou juste par paresse, car je n’avais pas envie de les dessiner sur le moment)

11 octobre – Rocher Percé

Un des avantages, en habitant en région, c’est qu’on peut dessiner un paysage magnifique, en attendant la préparation de sa prescription d’anti-inflammatoire.