Jouer

Je continue le voyage.
De me laisser guider par le crayon, les couleurs, par ce qui surgit. De laisser la main suivre ce qui se passe en dedans.

Je sors aussi de l’agenda, pour prendre de l’espace.

19 mai – Délire

Je ne pourrais pas dire que j’arrive totalement à me détacher du résultat.
J’ai quand même envie de faire de quoi de beau/de montrable, mais le processus, quand je le fais, est très libérateur et amusant.
Juste jouer avec les couleurs pour la magie de la couleur qui s’ajoute sur le papier.

Une fois les pages finie, ce qui a été, ma foi, beaucoup plus long que je n’aurais pensé, je suis revenue à la première page et j’ai eu envie d’écrire « Délire de couleurs »

Une fois « délire » écrit …
je n’avais plus envie de compléter avec « de couleurs ».

Pas assez d’ouverture à l’interprétation ?
Je ne sais pas …
J’ai écouté ma petite voix et j’ai laissé comme ça.

Et puis d’autre mots ont surgit dans ma tête et sans réfléchir.
Je les ai laissé arriver et je les ai noté.
(D’ailleurs, pas besoin de chercher un sens, c’est juste venu spontanément.)

(Vous pouvez cliquer sur les images, pour les voir en plein écran)

20 mai – Insectes

J’ai tellement eu de plaisir à faire ces pages, que le lendemain, j’ai continué l’exercice, en changeant de palette de couleurs.
Nouveau jour, nouvelle palette.

J’allais partir un peu juste en tache ou motifs, comme la veille.
Mais je sais pas pourquoi, j’avais envie d’avoir de quoi, en bruit de fond, pendant le dessin.
(Peut-être pour me motiver ?)

J’ai mis un épisode de la série « Kebec« , celui sur Georges Brassard et Frédéric Back.
C’est surtout la partie Frédéric Back qui m’intéressait, mais c’était la 2e partie, donc j’ai commencé par la 1ère.

Et finalement, MON DIEU.

WOOAAAHHH
La beauté des insectes …

J’ai pas pu m’empêcher.
J’ai passé toute la première partie du documentaire sur pause, à dessiner les insectes à l’écran.

(C’est drôle, car j’ai justement trouvé 2 coléoptères magnifiques, intacts, ensemble, dans ma serre, plus tôt… Toute est dans toute !)

Je vais sûrement avoir envie de les dessiner plus tard.
(pour varier des dessins de chats)

Pour la page suivante, j’ai eu besoin d’un peu plus de légèreté. L’air de rien, ça été quand même long et ça a pris une attention soutenue de dessiner toutes ces bibittes ;)
#hyperfocus

Alors je suis allée avec un motif qui m’était venue en tête plus tôt.
Que j’aurais d’ailleurs dû dessiner au moment où ça m’est venue, car je ne m’en rappelais pas vraiment clairement.
(ne jamais remettre l’inspiration/l’idée à plus tard)

Mais j’avais le souvenir d’hexagones (ou de quoi dans le genre) qui s’entrecroisent.

C’était un exercice plutôt zen.
J’aime tellement juste mettre des couleurs, sur une page.

Mon copain ris de cette habitude que j’ai, lorsque je reçois du nouveau matériel d’artiste et que je ne peux m’empêcher de juste essayer chaque couleur, sur le papier, juste pour la voir.
(et tant qu’à faire, je note le nom/numéro, pour me faire une charte, mais ça, c’est vraiment juste un prétexte pour justifier d’essayer les couleurs)

Note à moi-même : Faire des motifs, est un prétexte plus tripatif qu’une charte de couleurs.

Pour la dernière double-page, j’ai juste improvisé, de quoi de plus fluide, plus vivant.
J’ai suivi le crayon.
Ces jours-ci, la nature est vraiment fascinante.
Tout ce qui perce le sol, les bourgeons qui se transforment, vers la feuille, d’une forme magnifique, mais inquiétante à la fois.
J’aime ces motifs, ces lignes …
Je les explore, cette semaine et j’aime ça.